
Mon portrait :
Jeune femme de 28 ans, native de la Bourgogne, j’ai vécu toute mon enfance dans le Brionnais-Charolais. Je suis alors curieuse de tout, j’aime la pêche, les balades en forêt, le vélo, la cueillette des champignons… bref des activités simples qui m’ont fait découvrir ma campagne environnante. Scolarisée à Marcigny puis à Digoin, cela devient une évidence de m’orienter vers la faculté des Sciences de
l’Université de Lyon dans le cursus « écologie des rivières et milieux humides ».
J’ai une famille ouverte sur le monde, des parents voyageurs qui m’ont donné le goût de la rencontre et de l’exploration. Alors je me suis lancée et j’ai fait le pari que cette expérience me fortifierai pour l’avenir. Je suis partie découvrir pendant presque 2 ans la Nouvelle-Zélande, l’Australie puis l’Asie du Sud-Est. J’ai rencontré des personnes de toutes origines sociales, des agriculteurs, des hommes d’affaires, des artistes, des familles, des couples de toutes orientations.
J’ai travaillé dans des secteurs très divers, du tourisme avec des dromadaires au maraîchage en permaculture…
Mon engagement citoyen :
Toutes ces expériences ont forgé ma compréhension de la relation à l’autre, nos différences mais surtout ce qui nous rapproche. J’ai compris la nécessité du travail collectif, en écoutant avec bienveillance ce que chacun souhaite partager. J’ai également appris à apprécier les choses simples et à redéfinir l’essentiel. Quand on est dans le désert australien, avec la première ville à 3h de route, on comprend la valeur de l’entraide et des outils les plus simples !
Aujourd’hui cela me pousse à plus de sobriété, en réutilisant et en réparant ce qui peut l’être, parce qu’on oublie trop vite le vrai coût des choses, tant en énergie qu’en eau ou en main d’œuvre.
En revenant en France, j’ai travaillé dans le monde agricole, dans le bâtiment, dans l’administratif, le commerce et la fonction publique territoriale. Les réponses actuelles aux crises que nous vivons ne me conviennent pas et ne sont pas à la hauteur des enjeux (consommation, eau, environnement, agriculture). Le changement est inévitable et doit être intégré par tous les citoyens ainsi que par la société dans son ensemble (collectivités, entreprises). Surtout nous avons besoin de nouveaux modèles au niveau de la représentation politique et du mode de vie. Il faut encourager la créativité et
l’expérimentation de nouveaux fonctionnements que nous pourrons tester à différentes échelles, comme la démocratie délégative par exemple.
En 2017, j’ai participé à la Primaire citoyenne, un exercice de citoyenneté qui m’a donné envie de m’engager différemment. Tata
depuis bientôt 6 ans, je trouve important qu’une jeune femme de ma génération porte au devant de notre nation une nouvelle vision pour l’avenir, parce que nous sommes les premiers préoccupés par un futur toujours plus incertain.
Pourquoi le parti pirate :
Le parti pirate regroupe pour moi des valeurs essentielles telles que le collectif, la sobriété, l’esprit critique, la protection de l’environnement et l’équité. Ses propositions sont en rupture avec la société actuelle basée sur la croissance comme seul indice de réussite. Contrairement à l’organisation des autres partis, nous avons choisi un système de fonctionnement horizontal sans grand patron. Tout monde peut s’exprimer et chaque nouvelle décision est prise de manière collective après l’instauration d’un vrai débat. Avec ce fonctionnement participatif, chacun amène sa pierre à l’édifice en fonction du temps qu’il peut y consacrer. Le programme du parti est ainsi élaboré en permanence.
En 2005, un activiste suédois qui s’appelait Rick Falkvinge énonçait :
« Quand je pense que, nous autres citoyens qui ne demandons qu’à partager le savoir et la culture, les puissants et politiciens de tous poils ne cessent de nous traiter de Pirates ! Eh bien, soit : créons notre propre parti, ce sera le Parti Pirate ! »